Capsule wardrobe : ma vie avec 51 pièces
Alors qu’il y a 10 ans je rêvais devant le dressing de Carrie Bradshaw, j’ai finalement opté pour le dressing minimaliste. Je vous explique pourquoi, comment et les bénéfices de cette démarche.

Il y a 18 mois, l’idée de liquider tout mon magnifique et précieux dressing m’est venue en tête. Comment ? Je ne sais pas.
Moi, la fille qui n’avait jamais assez de vêtements, jamais assez d’accessoires et surtout jamais rien à me mettre. Moi la fille quoi, la vraie. Peut être un peu trop d’ailleurs.
Quand je devais sortir, je pouvais passer une heure entière assise sur mon fauteuil à regarder mon dressing en attendant qu’un tilt se fasse et que je sache enfin ce que je porterais…
La scène se répétait presque tous les weekends et se finissait souvent par une engueulade avec mon cher et tendre puisque j’étais de mauvaise humeur. Pourquoi ? Et bien parce que toutes mes fringues sont moches, parce que rien ne me va car c’est moi qui suis moche. Parce que toi aussi tu es moche et parce que l’humanité est moche car je ne trouve rien à me mettre pour ce soir…
Ne faites pas semblant d’être choqué, vous êtes pareil, j’espère pour vous moins tarée, mais vous n’avez jamais rien à vous mettre.
Abonnée depuis 10 ans à Vogue et Glamour, je guettais les nouveautés, les nouveaux styles encore et encore. Une semaine sans ne rien acheter était une semaine de gâchée. Parfois quand je m’ennuyais, j’ouvrais l’application Asos et hop, 150 € plus tard, ça allait mieux… Quand j’y repense, j’étais vraiment pathétique.
Dans ma démarche éco friendly, je ne jetais rien car ma phobie est bel et bien le gaspillage. J’étais totalement à côté de plaque en fait car l’écologie passe par l’économie et donc l’inverse de la quantité…
Le fait de tout quitter en France pour refaire ma vie en Australie, je ne vous le cache pas, m’a énormément aidé pour faire le vide dans ma tête, vie, maison, mon dressing.
J’ai vendu, donné ou recyclé 12 mètres carrés de dressing. Oui mesdames et messieurs, 12 mètres carrés de vêtements made in Bangladesh faits à base de coton bourrés de pesticides qui tuent les populations à notre merci. C’est triste de penser comme cela me direz vous, mais ça aide à se bouger…. J’ai gardé 51 pièces de mon dressing et pas une seule de plus. Je vous explique ici ma démarche.
Qu’est-ce qu’une capsule wardrobe ?
L’idée de la capsule wardrobe, ou dressing minimaliste ou ce pétage de plomb fringuistique, est de privilégier la QUALITÉ à la quantité ! Ne garder que quelques pièces que nous aimons véritablement et qui vont avec les autres (le tri doit donc bien être réfléchi).
Les avantages de la capsule wardrobe :
Moins de stress : Trop de choix entraine trop d’hésitation et donc les fameuses crises dont je vous parlais au début… Réfléchir à mes tenues et aux différentes associations possibles réduit les choix et mon stress. Lorsqu’une soirée se présente je n’hurle pas devant mon dressing pendant une heure, je n’ai que 3 solutions possibles, je prends ma décision en 1 milliseconde.
Un gain de temps : S’il y a bien une chose qui me fait gagner du temps c’est de ne plus passer 3 plombes dans les magasins, d’arrêter de lire des heures durant Vogue et les autres magazines et de faire tous les jours du repassage. J’ai moins de fringues mais je suis moins frustrée car j’aime vraiment ce que j’ai. Et passer du temps à être frustrée, c’est du temps de gâché !
Des éco-no-mies : C’est sans hésitation l’avantage numéro 1 : vous gardez votre argent. Combien de pièces à 50 € avez-vous déjà acheté et porté une seule fois ? Au moins 10, j’en suis sûre ! Comment vivez-vous cela ? Si vous aviez économisé 500 €, imaginez ce que vous auriez pu en faire ! NON pas vous acheter un Gérard Darel (je vous entends) mais partir à NY ! Vous payer des vacances ou que sais-je…
Comment faire le tri dans ses milliards de vêtements ?
J’ai la fierté d’avoir réussi à constituer ce mini dressing tout autant que celle d’avoir arrêté de fumer ou d’avoir renoncé à la viande et aux produits laitiers. Parce que ce n’est pas simple surtout si vous partez d’aussi loin que moi. La société vous inculque des choses, des réflexes, il est extrêmement difficile de se débarrasser de ce que l’on croit être normal, alors que nous sommes finalement juste manipulés pour consommer.
J’ai tout d’abord laissé murir l’idée dans ma tête plusieurs mois. Puis un jour j’ai tout sorti. J’ai d’abord prétexté un grand nettoyage des placards et finalement j’ai trié, j’ai absolument trié chacune des milliers de pièces qui constituaient mon dressing.
Le tri en trois tas :
Les pièces dont je veux me débarrasser
Les pièces dont je ne savais vraiment pas, les vêtements « peut être que je pourrais le mettre quand même »
Les pièces pour lesquelles je vendrais ma famille tellement je les aime.
Pour la partie des vêtements dont je voulais me débarrasser, je les ai à nouveau trié en deux :
Ceux que j’allais vendre (sur Vinted notamment) ou en vide-grenier/vide dressing, souvent des habits de marque donc,
Ceux que je donnerais à Emmaüs ou dans les centres de recyclage.
Surtout ne JETEZ pas à la poubelle ! Il est très simple de trouver des assos/centres de recyclage !
Toutes les pièces qui me faisaient hésiter je les ai misent dans deux grosses valises et je les ai rangé tout en bas de mon dressing. 6 mois plus tard j’ai ouvert ces valises et je me suis aperçu que rien ne m’avait manqué… Résultat : j’ai tout vendu/donné.
Enfin, j’ai soigneusement rangé dans mon dressing qui paraissait encore plus immense, les pièces que je garderai.
Parmi les pièces que j’ai gardé, j’ai fait attention à ce que les vêtements répondent positivement à plusieurs éléments :
Je les aime d’amour (comme un vulgaire tee-shirt que j’ai acheté 10 € chez Zara, cherchez pas je l’aime énormément, c’est mon tee-shirt préféré)
La pièce est absolument impeccable : pas de trou, de bouton manquant (ou alors recousez-le) etc
La pièce vous va à la perfection ! Eh oui ne gardez pas une pièce trop petite sous prétexte que dans 2 mois avec le sport vous rentrerez dedans… On la connait l’histoire et vous ne rentrerez pas dedans. Si elle ne vous met pas en valeur et ne vous va pas à la perfection, mettez là dans le tas que vous jetez.
Bilan : 6 mois après ma capsule wardrobe :
180 jours après avoir fait ce grand vide, voici ce que comprend mon dressing :
15 hauts (manches courtes ou longues)
4 jeans (blanc, noir, bleu, bordeaux)
2 shorts et 4 jupes
7 pulls
3 vestes et 1 manteaux
3 sacs à mains
7 robes
5 paires de chaussures
Rien de plus. Ah si, 7 culottes, 7 paires de chaussettes et 7 soutiens gorge (sachez que j’ai ai dégagé 48…. car je suis j’étais totalement droguée des beaux dessous).
Les conséquences dans ma vie :
Ce tri dans ma vie a eu des impacts. Je me suis rendu compte notamment que je ne prenais pas soin de mes vêtements avant. Je lavais tout à 40 sans me prendre la tête, les pièces blanches restaient rarement longtemps blanches… De toute façon j’allais vite les remplacer par d’autres alors…
Désormais je fais attention, les pièces que je porte je les aime vraiment énormément, je suis plus soigneuse.
Je me suis rendu compte dans mon tri que les pièces que je gardais avaient pour beaucoup, couté cher. Je suis une grande fidèle à Lacoste, tant pour les polos que pour la collection couture, j’achète chaque année au moins une belle pièce. Certains pulls valent 400 € (mais je les ai shoppé en vente privées donc moitié prix au moins) et je les porte beaucoup avant de les laver, pas 2x comme je le faisais avant, je ne les laisse jamais trainer dans un coin, dès que je ne les porte plus, je les remets sur un cintre… Je ne suis pas devenue maniaco-frigide, juste soigneuse.
Un nouveau sentiment est apparu, celui de la sécurité : je me sens en plein contrôle de ma vie. Je ne suis pas dépassé par mes émotions qui me poussaient auparavant à l’achat pour me sentir en sécurité et rassasié.
Vous savez, quand je compare ce mode de vie avec l’arrêt du tabagisme, je pense vraiment que les deux sont très proches : ils sont addictifs, vous donne un sentiment de joie/soulagement mais tout est un leur. Et une fois que vous arrêtez, les premiers temps sont durs mais ensuite tellement satisfaisants !
Depuis que je suis en Australie je n’ai acheté qu’une paire de chaussures et un pull de marque. Je n’hésite pas à acheter des vêtements chers mais de bonne qualité. L’exemple est tout bête : impossible de garder des jeans Mango, H & M ou Zara un an sans qu’ils ne ressemblent à une serpillère. Par contre mon Levis a 5 ans et pète la forme… Forcément le Levis coute 3x plus cher, mais dur plus de 3x plus longtemps.
Racheter des vêtements ? Oui, mais pas n’importe comment !
La seule condition pour acheter un nouvel élément est d’avoir un coup de cœur à ne pas en dormir la nuit. Et ça ne m’est pas arrivé depuis que j’ai commencé l’aventure !
La seule note négative que je peux avancer c’est que je suis devenue ce genre de spécimen en boutique qui s’appelle LA CHIANTE. Ah oui. Oui, je suis celle qui va examiné le jean sous toutes les coutures, qui va l’essayer genre pendant 37 minutes. Essayer toutes les positions pour voir s’il est bien confortable, si la couture ne va pas craquer. Le reposer, sortir du magasin, réfléchir, revenir, le réessayer…. Et attendre quelque jour pour voir si vraiment y’a pas mieux…. Bon ça m’est arrivé qu’une fois hein mais moi-même je me suis trouvée super chiante… et je ne l’ai pas acheté 🙂
Autre chose, je me suis mise il y a un an au tricot… Oui, j’ai encore parfois du mal à assumer, on est obligé de penser à la mamie sous son plaid avec ses chats et son thé (moi quoi).
Tricoter prend du temps, certes, mais une fois la pièce terminée vous donne une satisfaction juste énorme ! Je ressens de la fierté de porter ces vêtements qui seront forcément imparfaits, comme moi, mais faits avec amour et selon mes gouts. Un an après avoir commencé, je me suis créé en 12 mois un très grand cardigan que je porte souvent (c’est mon manteau en fait en Australie, pas besoin de plus !), le hualpa kimono de chez We Are Knitters, je viens de terminer un tank top au crochet et je suis actuellement en train de réfléchir sur des motifs d’un futur gilet que j’aimerais commencer au plus tôt.
Enfin, sachez que cette vision de la vie minimaliste s’applique à toute ma vie. Pour avoir tout vendu en France, mon copain et moi avons fait le pacte de n’acheter que de la qualité et ce, dès le début. Linge de maison, meubles, vaisselle… S’il faut attendre 3 mois pour avoir l’argent et se payer des éléments de qualité, nous attendrons 3 mois.
Par exemple je rêve d’un magnifique et grand tapis. J’en ai repéré quelques-uns de fabuleux sur Pinterest. Alors que je pourrais me ruer chez Ikea, ou tous les autres magasins du coin pour en acheter un, je préfère prendre le temps, garder mon argent de côté et surement en commander un directement du Maroc ou en Inde. Il sera magnifique et éthique.
Dans ma démarche écolo, hors de question d’acheter du plastique, les meubles sont durables, les vêtements autant que possible (je suis en pleines investigations pour trouver des vêtements bio, éthiques et BEAUX) 😉
Que pensez-vous de ma démarche ? Êtes-vous tenté ?
Copyright Robeapaillettes.com
Belle démarche qui me fait penser au livre La Magie Du Rangement de Marie Kondo et sa méthode pour avoir une maison toujours impeccable, en ne gardant que les pièces avec lesquelles on éprouve une émotion, une joie .. . Tu l’as lu ? Et bravo pour avoir sauté le pas, de mon côté il est 8h28 et je ne sais toujours pas comment m’habiller malgré un dressing ou plus rien ne rentre …. Bises ! Emma
Merci pour ton commentaire Emma ! J’en ai beaucoup entendu parlé de ce livre et je pense que je vais aller regarder cela de plus près s’il peut m’aider à appliquer ce mode de vie à ma vie entière ! Mais c’est exactement ça, les pièces que j’ai gardé sont toutes synonymes d’émotions. Parfois cela reste délicat de ne pas se frustrer en se refusant des achats, mais il y a vraiment un énorme coté positif qui donne cette impression de contrôler sa vie et sa consommation 😀
Courage pour t’habiller, de toute façon tu t’habilleras pareil que d’habitude n’est-ce pas ? 😛
exact comme d’habitude !!!! Mon slim préféré, des ballerines et une jolie blouse … Pa-thé-tique …
J’ai entamé cette même démarche de tri au début de l’été (démarche qui fait partie d’un processus plus long), ton article est très inspirant ! Il peut parler à beaucoup de femmes (et d’hommes) 🙂
Bravo en tous cas pour ce nouveau départ dans ta vie !
Hello Camille, merci pour ton partage d’expérience ! Tu peux m’en dire plus sur ta démarche plus générale ?
Bien sur, tout a commencé il y un peu plus d’un an après que je me sois séparé de mon conjoint de l’époque. Quand il a commencé à débarrasser ses affaires de mon appartement, je me suis rendue compte qu’il y avait plein de choses qu’on avait entassé. Jusqu’alors je gardais presque tout, les cours de l’année précédente, me disant que peut-être ça pouvait me servir dans le futur ; des souvenirs du genre « le premier bouquet de roses offert » ; les tickets de caisse qui datent de Mathusalem ; une paire de chaussures un peu usée mais que j’aime voir dans mon dressing… Et c’est après son départ que j’ai vu toute la place que prenaient ces choses.
J’ai donc commencé à faire un tri, mais pas encore en vêtements, j’ai commencé par toutes ces petites choses inutiles et là, j’ai fais un gain de place énooooorme !
Puis, je me suis attaquée aux placards de ma cuisine, et là gros choc : j’ai dû jeter des aliments périmés depuis je ne sais combien de temps parce qu’ils attendaient au fond du placard d’être mangés. A ce moment là, même constat : énorme gain de place. Pour ce qui est du nécessaire de cuisine, étant seule, je n’ai gardé que 7 assiettes, 7 verres, 4 paires de couverts, 4 tasses expresso, 2 mugs, 4 grandes tasses, 1 bol, 2 poêles, 2 casseroles, 1 wok et un exemplaire de chaque ustensile réellement nécessaire dans la vie quotidienne. Ce désencombrement d’une part m’oblige à garder toutes ces affaires propres, faire la vaisselle après chaque repas (ce que je ne faisais pas forcément avant), en bref, être encore plus organisée.
Ayant déjà la chance d’être sensibilisée aux produits biologiques et/ou locaux depuis toute petite, j’ai revu la façon dont je faisais mes courses. Mon job étudiant étant dans un supermarché, il était facile pour moi de faire mes courses sur mon lieu de travail. Mais c’est en allant au marché une fois un dimanche matin que j’ai pu comparer les coûts. Au marché, pour une semaine, je dépense entre 10 et 15€ en fruits/légumes, moins de 20€ en poisson et viande. Au supermarché, le même caddie me coutait plus de 50€ ! Au marché, tu n’as également pas la tentation d’acheter tel ou tel produit dont tu n’as pas besoin et en plus de ça, la qualité est réellement meilleure !
Au même moment j’ai découvert le principe du zero waste, dont le concept a été largement médiatisé grâce à Béa Johnson, et j’ai été totalement séduite. Cependant, étant étudiante, je me suis dis que c’était mission impossible. Et à partir de là, après la lecture de son bouquin, j’ai commencé à bannir totalement les emballages quels qu’ils soient, ma poubelle est passée de 30L par semaine (ce qui est énooooorme) à même pas 1L. Là, je m’attaque à ma garde-robe, j’ai commencé à trier ce que j’allais donner, vendre, jeter. Certes, toute cette démarche ne peut s’effectuer en un jour, mais c’est jour après jour qu’on met en place cette nouvelle façon de vivre mais franchement, je vois vraiment les effets. Je redécouvre au quotidien des plaisirs dont je ne soupçonnais même pas l’existence. Je fais mes yaourts, et quand je les mange je me dis « Waow c’est quand même meilleur qu’un Activia et ça sort de MA yaourtière ! ». Je fabrique mes produits d’entretien, adieu les odeurs dégoutantes de Javel ou Desktop qui envahissent l’appartement pendant 1 heure. Je prends du plaisir à cuisiner les bons produits que j’achète le dimanche matin, parce que je me dis que j’ai fait l’effort de me réveiller un peu plus tôt pour profiter de ce moment.
Avant de me lancer dans ce mode de vie, qui est en fait la vie que menaient un peu nos grands-parents/arrières grands-parents, j’étais un peu (mais pas trop merci papa et maman) quelqu’un de façonné à l’image de la mondialisation : acheter ce qui est tendance, le cookie dont tout le monde parle, la paire de chaussures que je ne mettrais qu’une fois etc… Je disais aux autres de prendre les transports en commun et pas la voiture quand on habite en ville, de couper l’eau quand on se lave les mains… bref ! Je parlais beaucoup mais restais dans la facilité pour beaucoup d’autres gestes.
Là, je me sens plus proche de mes convictions, je me surprends à me lever plus tôt pour aller marcher 30 minutes dans un parc ou sur les quais de Bordeaux, je suis plus enjouée. Ça a vraiment un impact positif sur ma façon de vivre la vie.
Enfin, voilà, c’est un bref résumé mais j’ai essayé de t’expliquer la démarche que je tente de mener 🙂
Excellent, merci pour ta réponse très enrichissante ! Je pense que nous sommes à un stade de notre vie assez égal 🙂 Concernant le zero waste, j’y viens, j’y étais presque en France mais hélas en Australie, ce n’est pas trop à l’odre du jour 🙁 Tu peux voir des fruits ou légumes BIO emballés avec 2 parfois 3 emballages différents, ce que je boycotte évidemment. Tu parles d’une facilité, c’est exactement cela, mais finalement renoncer à tout ceci, ce confort qui nous accompagne depuis notre naissance n’est pas si dur et très épanouissant ! Enfin pour ma part, je me sens fière et très heureuse d’aider ma planète entre autres à travers les choix que je fais dans la vie 🙂
Merci encore Camille pour tes commentaires, j’espère avoir la joie de lire une autre fois quelques commentaires de ta part 🙂
Chère Camille ton témoignage est vraiment inspirant. Je me rends bien compte que j’entasse des bibelots que je n’aime plus, des Tupperware à n’en plus finir, des stocks de nourriture périmée comme toi … Sans parler des tonnes de vêtements que je ne mets plus mais que je garde et qui prennent une place folle dans mon armoire au point de froisser tous mes vêtements les uns contre les autres … Bref mon dressing ne me plaît pas du tout. J’ai envie d’un lieu de vie qui soit clair et avec de l’espace, et petit à petit mon envie s’affirme !